EUROCENTRE: sa géolocalisation, son histoire, ses infrastructures, ses services, ses avantages, son avenir pour votre location d’entrepôt, de bureaux ou local commercial avec accès routiers.
Monsieur Pascal MONCHO, que l’on remercie pour sa participation, répond à toutes ces questions :
Monsieur MONCHO, quel est votre rôle sur le site d’EUROCENTRE et quelle est sa structure ?
Je suis directeur du syndicat mixte d’EUROCENTRE.
Ce syndicat est composé de la région Occitanie, du conseil départemental de la Haute Garonne et de la communauté de communes du Frontonnais. Ce sont les trois collectivités qui constituent le syndicat mixte d’EUROCENTRE.
Il a été décidé, il y a plus de 20 ans, d’aménager une zone logistique d’une superficie de 300 hectares. Cet aménagement du territoire a permis le développement économique de la zone. En effet, 200 hectares ont été commercialisés entre 1995 et aujourd’hui. Progressivement au cours de ces 20 ans, après une phase d’aménagement, la totalité des terrains a été vendue essentiellement pour la construction de grands entrepôts logistiques.
Au départ il n’y avait rien, c’était des champs agricoles. Il a fallu créer un échangeur autoroutier, un embranchement ferroviaire, aménager des ronds-points….
Quels sont les projets futurs de la zone, une extension est-elle prévue ?
Aujourd’hui, plus de 150 entreprises sont implantées sur la zone et plus de 4000 emplois ont été créés. C’est une zone qui a bien évolué, elle est très attractive et les entreprises sont satisfaites des infrastructures présentes aujourd’hui. On y trouve de nombreux grands entrepôts, locaux industriels, quelques bureaux et des locaux d’activités.On reçoit régulièrement des demandes d’implantation. C’est une zone qui est bien dimensionnée tant en matière de réseaux qu’en matière d’aménagement ou bien encore de qualité environnementale… On a une multitude de services tels que des restaurants, crèche, des salles de sport, station-service, hôtels…
Au cours des 3 dernières années nous avons eu pratiquement une quarantaine d’hectares de demandes d’implantation qui n’a pas pu être traitée faute de terrains constructibles.
« Quel dommage que l’on ne puisse pas développer davantage ce site logistique. »
On a eu un projet d’agrandissement de la zone, il y a quelques années. Le projet était d’agrandir la zone de 80 hectares sur la commune de Saint-Sauveur mais pour des raisons de Plan de Prévention et risque d’inondation nous n’avons pas pu agrandir la zone et aujourd’hui nous n’avons donc pas réellement de possibilité d’extension.
Quels sont les différents types d’activités présentes aujourd’hui sur la zone ?
C’est une zone à vocation de transport et de logistique. Aujourd’hui 80% de la zone est occupé par des logisticiens, des transporteurs et des commissionnaires en douane logés dans de grands entrepôts. Les 20% restant sont occupés par des immeuble de bureaux et des locaux de services et d’activités. La zone compte environ 5000 m² de bureaux.
Quelles sont les conditions pour s’implanter à EUROCENTRE, quelle est la réglementation en vigueur ?
Dans un souci de qualité environnementale, nous avons établi un règlement d’aménagement de zone. Les clients soumettent leurs propositions d’implantations à notre comité syndical auquel siège les élus départementaux, de la région et de la communauté de communes.
Ce comité valide l’activité qui est essentiellement logistique sur la zone sachant que le comité est aussi attaché aux aspects architecturaux des constructions de locaux d’activité ou d’immeuble de bureaux. Par exemple le stockage extérieur de matériaux est contrôlé. Les entreprises doivent respecter ce règlement en matière d’aménagement, de stationnement, d’espaces verts et de stockage.
On a notamment des surfaces d’espaces verts imposées par parcelle en plus de celles réalisées sur la zone : 70 hectares à ce jour, ce qui ajouté à celles des sociétés implantées, nous avons presque 100 hectares d’espaces verts sur les 300 hectares de la zone.
Avez-vous des partenariats avec d’autres pays d’Europe ?
Non, cette zone a été réalisée avec des subventions pour
financer les infrastructures primaires comme l’échangeur autoroutier, l’embranchement
ferroviaire…
La région, le département et les deux communes Castelnau d’ESTRETEFONDS et
Villeneuve-lès-Bouloc sur lesquelles est située la zone, ainsi que l’Europe ont
participé à son financement. Cependant, nous avons des échanges avec l’Europe
en particulier avec le port de Barcelone, présent sur la zone, mais nous n’avons
pas de partenariat.
On dit à Toulouse qu’EUROCENTRE est l’une des plus grandes zones logistiques, est-ce vrai ?
Elle fait partie des 10 plus grandes plateformes nationales en matière de plateforme logistique.
Quel est l’intérêt et les avantages pour une entreprise de s’implanter à EUROCENTRE ?
Le plus gros atout d’EUROCENTRE en tant que zone de logistique c’est d’avoir un échangeur autoroutier au cœur de la zone. La zone fait 4 kilomètres de long par 1 kilomètre de large, et chaque entreprise est forcément à moins d’un kilomètre d’un accès autoroutier.
Le deuxième avantage c’est que nous avons fait en sorte d’avoir des réseaux importants, bien dimensionnés en matière de réseau incendie, d’eau potable, ce qui permet par exemple aux entreprises de ne pas avoir à créer des bassins de défense incendie.
On a fait en sorte d’avoir des services intéressants et une qualité environnementale qui convient aux salariés et aux entreprises, tout le site est équipé de la fibre
Pour générer de l’interaction entre les entreprises, nous avons créé un club « REESO » auquel adhèrent 80 entreprises d’EUROCENTRE et des alentours. De fait cela facilite les rencontres et permet aux entreprises d’échanger voire de travailler ensemble, de participer à des réunions autour de divers thèmes socioprofessionnels.
« 300 hectares c’est grand ! C’était un vrai pari des élus parce que c’était tout de même à vingt kilomètres de Toulouse et il n’était pas évident de lancer un projet de cette envergure à l’époque, en fait aujourd’hui on s’aperçoit que c’est trop petit. « Les distances se raccourcissent » par rapport à la métropole toulousaine qui ne cesse de s’agrandir, aussi quinze ou vingt kilomètres de Toulouse ne semble plus très loin de la ville rose ».
Nous remercions chaleureusement Monsieur Pascal MONCHO d’avoir pris le temps pour répondre à nos questions.